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La phase de diagnostic se base sur des interviews et sur l’observation. Elle vise à qualifier l’aptitude de l’entreprise à la conduite d’un programme d’employee advocacy.

 

Le diagnostic permet d’identifier les points d’attention particuliers et de valider les ambitions initiales du programme.

 

Chaque entreprise est singulière et de nombreux facteurs sont structurants dans la démarche tels que les modes de communication interne et externe, le niveau d’adoption des réseaux sociaux, les principes d’organisation, l’engagement des collaborateurs, l’investissement des dirigeants dans le projet. Bref, la culture de l’entreprise.

 

Le diagnostic ouvre sur la meilleure feuille de route pour le projet, en soulignant les actions clés à mener, adaptées aux objectifs et au profil de l’entreprise, sans oublier la prévention des risques.

Un programme visant à transformer les collaborateurs en ambassadeurs a besoin d’être porté par les dirigeants dont on attend qu’ils montrent l’exemple par leur présence sur les réseaux sociaux. Cette présence rassure, encourage et aide à définir un cap collectif.

 

Un coaching personnalisé est souvent nécessaire pour permettre aux membres de la direction, en fonction de leur personnalité et de leur fonction, de définir leur façon propre d’utiliser ces plateformes, d’y créer un profil attractif, d’en apprivoiser les codes et de définir une ligne éditoriale à la fois personnelle, cohérente, et servant la stratégie dessinée.

 

Une fois les premiers pas réalisés, l’accompagnement peut se prolonger pour mettre en place le bon rythme de croisière concernant les publications, permettant à la fois d’atteindre l’efficacité escomptée et d’optimiser le temps qui y est consacré.   

Les ateliers d'acculturation visent plusieurs objectifs. Le plus évident est de permettre aux collaborateurs de comprendre le fonctionnement des réseaux sociaux et d’acquérir une maîtrise des principes consistant à se présenter, publier et engager des conversations.

 

Mais les ateliers doivent aussi les aider à développer une approche responsable qui garantit le bon alignement de leur prise de parole avec la stratégie et l’image de l’entreprise.

 

Enfin, les ateliers permettent de développer une conscience claire des règles de base permettant d’éviter les erreurs de communication aux effets indésirables. Afin que chaque collaborateur se sente parfaitement concerné, il est possible de définir des groupes de niveau auxquels correspondront des sujets adaptés.

Les objectifs étant clairs et le dispositif en place (incluant la plateforme à utiliser pour partager les contenus), les ambassadeurs peuvent commencer à faire porter leur voix.

 

Il est souvent souhaitable de commencer par un projet pilote, en mode « test & learn », avant de passer à l’échelle. Quoiqu’il en soit, il est nécessaire de mettre en place un accompagnement attentif à la production et/ou la curation de contenus, au bon respect de la charte de communication, à l’animation de l’activité au travers de gaming par exemple ainsi qu’à la surveillance des principaux indicateurs de performance (KPIs).

 

Un suivi rigoureux est indispensable en même temps qu’une forme d’agilité permettant l’amélioration continue de l’organisation et des résultats du projet.